Introduction :
En construction…
Procédure :
Après avoir accompli les formalités visant à l’établissement de statistiques (poids des déchets, nombre de visiteurs), on verse le contenu de son bio-seau dans le bac d’apport des déchets, puis on ajoute un volume équivalent de matière « sèche » : du carton, des feuilles mortes et/ou des brindilles et on brasse, pour aérer et mélanger.
Bio-seau : Il n’y a pas d’obligation à utiliser le bio-seau prêté par la mairie. On peut notamment préférer un récipient plus petit mais il convient d’utiliser un contenant doté d’un couvercle pour éviter la propagation des odeurs et ne pas attirer les insectes. Nous ne préconisons pas l’usage de sacs plastique jetables car ce n’est pas conforme à notre politique de recyclage. Il n’est pas nécessaire que le récipient ait une anse, il suffit de le placer dans un sac pour le transporter et le peser.
Suggestions :
- boîtes de conservation type TW ou Curver
- boîtes de récup type fromage blanc ou lessive en poudre
- seaux à couvercle de récup type grands contenants pour restauration (moutarde, confiture…) ou en animalerie (graines ou boules de graisse pour oiseaux)
Contenu des bio-seaux : Épluchures de fruits et de légumes, trognons, pédoncules, écorces, fanes, etc., fruits ou légumes gâtés, coquilles d’œufs, marc de café, feuilles de thé… Les morceaux doivent être coupés aussi petits que possible, les étiquettes décollées, les élastiques ou liens retirés. Pour plus d’informations, référez-vous à la partie Que (ne) peut-on (pas) composter ? Vous pouvez également nous adresser vos questions et/ou suggestions sur la page Facebook du composteur ou en utilisant notre formulaire de contact sur ce site.
Matière « sèche » : On appelle matière sèche ou déchets bruns les feuilles mortes, les brindilles, le carton ou le papier qui vont ajouter du carbone aux déchets verts. Idéalement, le compost se compose pour de moitié de déchets verts et moitié de déchets bruns, c’est pourquoi il vous est demandé d’ajouter dans le bac le même volume de matière sèche que celui contenu par votre bio-seau. Toutefois, vous n’avez pas à en ajouter dans ces proportions si votre bio-seau en contient déjà, par exemple si vous compostez de la litière de rongeurs ou du carton d’emballage.
Jamais content.e.s ! Vos déchets ne sont jamais coupés assez petits ? Vous avez jeté un élément indésirable ? Pourquoi sommes nous si exigent.e.s ?
La qualité du compost dépend du respect des consignes. Il ne s’agit pas de reproduire ce que fait la nature mais de s’en inspirer. Constituer le compost de déchets verts et bruns de petite taille permet qu’il se dégrade plus rapidement et soit plus homogène. Vous êtes impatients de l’avoir à disposition et de récupérer ainsi le fruit de votre participation et l’imaginez sous forme d’une jolie poudre brune, alors qu’y surnagent les coquilles d’œuf qui n’ont pas été écrasées, les brindilles de bois ou tiges de fleurs qui n’ont pas été coupées, les étiquettes qui n’ont pas été décollées, les papiers de bonbons qui étaient tombés par mégarde dans un bio-seau.
Comment m’y mettre ? Idéalement, la préparation des déchets végétaux à composter devrait entrer dans votre routine quotidienne au même titre que le ménage, la vaisselle, etc., comme l’a été le tri des déchets il y a quelques années. Vous pouvez l’envisager comme une corvée utile ou de manière plus positive, voire ludique, notamment si vous avez des enfants que vous pouvez encourager à y participer, comme aux autres tâches, pour contribuer au fonctionnement de la maison et afin d’éveiller leur conscience écologique.
On peut par exemple leur donner à déchirer ce qui ne nécessite pas l’utilisation d’un couteau : boîtes à œufs, rouleaux de papier hygiénique, pelures de clémentines, feuilles d’artichauts, filtres à café… et organiser des concours de celle ou celui qui fait les plus petits morceaux, qui déchire plus vite…
Un réflexe : on décolle les étiquettes des fruits et des légumes dès qu’on les rapporte à la maison. Et on recoupe à mesure qu’on prépare ses aliments. Justement, on a déjà sous la main le couteau et la planche à découper. Fastoche !
J’ai la flemme… Vous êtes inscrit.e.s au composteur de votre propre volonté et parce que vous êtes convaincu.e.s de son utilité mais vous n’avez aucune obligation. Sachez toutefois que nous sommes nous-mêmes bénévoles et qu’il ne nous appartient pas de recouper vos déchets.
Il est tout à fait admissible que vous n’ayez pas envie, pas le temps, pas le courage, pas la force, pas l’équipement, pas ceci, pas cela, mais ne nous mettez pas en situation de devoir faire à votre place ce que vous ne voulez ou ne pouvez pas faire alors que le fruit ou le légume est encore frais. Le recouper lorsqu’il est en cours de décomposition n’est pas agréable. En ôter l’étiquette est quasi-impossible à ce stade. Aussi, quitte à ce que vos bio-seaux soit moins pleins, jetez à la poubelle ce qui ne convient pas à nos attentes.