Balthasar Lobo
Publié le jeudi 4 mai 2006- "L’enfant qui marche", 1962
- Sculpture en bronze - Ecole Eva Salmon - rue Charles Fourier, Vitry-sur-Seine
Né en 1911 en Espagne, mort en 1993. Sculpteur de l’Ecole de Paris.
Réfugié à Paris en 1939, aussitôt aidé par Picasso, il devient bientôt le collaborateur de Henri Laurens. Son oeuvre, où l’on sent l’empreinte de Picasso, le conduira néanmoins à plus d’abstraction, sans perdre pour autant contact avec l’apparence humaine. Lobo utilise le bronze, comme dans "L’enfant qui marche", le granit ou le marbre. L’abstraction relative qu’il impose au corps féminin l’a conduit de la série des « Maternités », de 1945 à 1954, à la schématisation des « Torses » de la période suivante, aux reliefs à peine marqués. Il attendit 1957 pour montrer la première exposition personnelle de ses œuvres. Il participe au Salon de la Jeune Sculpture et au Salon de Mai, dont il est membre du comité. Il a aussi sculpté quelques monolithes totémiques, inspirés d’animaux et d’oiseaux ; des têtes aussi d’une concision toute brancusienne. L’occasion lui fut proposée de passer à l’échelle monumentale à Annecy en 1952, à Caracas en 1953, à Dijon en 1968. Citons Frank Elgar : « A quelque travail qu’il s’applique, ce sont toujours la clarté de conception, une sensualité contenue, une audace tranquille, l’amour du volume sobre et expressif, qui se dégagent de la matière fermement et doucement maîtrisée. »
Sur l’Ecole de Paris, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/École_de_Paris
Sur le sculpteur Henri Laurens, voir http://www.cndp.fr/balletrusse/portraits/laurens.htm#oeuvre
Autre œuvre de Lobo
- sans titre